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Brain Slave

Prologue 1 : Le loup [1/8]

 

 

     Sept heures du matin, quelque part en Pologne, en ce froid mois d'hiver, un corps, allongé sur la paille.

Après quelques mouvements lancé au hasard en l'air, comme pour chercher un objet, une barrière, quelques chose pour s'agripper, il se lève, péniblement, semble perdu, et ne pas savoir où il est.

Des bruits de pas provenant de l'extérieur, la neige qui croustille, une vieille dame ouvre la lourde, grande porte en bois de la grange. En baissant les yeux, elle l’aperçoit et lui dit :

-"tu étais donc ici. Papy et moi te cherchons depuis une demi heure !".

 

Les deux personnes âgés semblent connaître le garçon mais lui ne sait plus qui ils sont.

 

Il est atteint d'une amnésie irréversible, et vie dans cette paisible maison de campagne, construite de vieille brique et de bois, datant probablement des années 1920, et n'ayant, par chance pas subit les dégâts du temps et de la guerre.

 

Le jeune homme est pensif, assis sur un vieux siège de cuir noir, et serrant une boule en mousse dans sa main. Le bruit d'une moto passant devant la maison se fait entendre. Quelque chose se produit, il semble mal à l'aise, perturbé par le raisonnement puissant du deux roues, il sent sa tête lourde, comme si les vibrations allez la faire exploser. Il se lève soudainement, attrape la lampe sur le bureau et la projette contre le mur.

C'est une crise de colère, il commence a frappé tout les objets autour de lui, il n'a plus le contrôle de son corps. Le vieille homme se précipite et arrive dans la pièce, s'approche du garçon et lui parle :

- "Djeffh, arrête ! Calme toi mon grand, ça va aller, ce n'est rien, ce n'est rien.", avançant vers lui comme pour lui montrer qu'aucun danger n'est présent.

Djeffh se calme petit à petit.

La journée, puis la nuit passe.

 

 

Le lendemain, tôt le matin il sort de la maison, prend une petite route de terre enneigé et marche dans un champs, puis arrive au niveau d'une forêt. Il remarque au loin un loup, masqué par le brouillard et les quelques flocons tombant, et essai de s'approcher doucement de lui, le regard fixe dans sa direction.

Après quelques minutes, il arrive a son niveau, s’accroupit et pose délicatement sa main sur la tête de l'animal pour le caresser. Le loup relève les yeux et le regarde.

Soudain, une voix cri
-"Attention !"
Puis un coup de feu retentit !

Un chasseur vient de tirer sur la bête, sous les yeux de Djeffh.

Il s'effondre, et s'affale à côté du corps de l'animal, semble abattu.

L'homme lui dit :
-"vous êtes dingue ou bien? C'est un loup ! Ces bêtes la, y en a pas pour longtemps avant qu'elle vous bouffe !".

Sa main est taché du sang de la bête.
Il l'approche de son visage, et l’essuie sur sa joue, se relève, s'approche de l'homme d'un pas lourd.

Le chasseur poursuit :
"Qu'est ce qui ne va pas chez vous, hein? Sans moi, il vous manquerai la moitié du visage !",
Djeffh, impulsif, l'attrape d'une main à la gorge, et de sa forte poigne lui arrache d'un coup sec la pomme d’Adam. Le chasseur tombe au sol à l'agonie.

Djeffh recule, puis s'en va. Il arrive près d'un ruisseau, brise la fine couche de glace et essuie son visage. Son cœur bat très vite, une tristesse hors norme l'envahi, il cri et des larmes s’échappent. Le jeune homme s'évanouit sur le sol.

 

A son réveil, la nuit est tombé, glaciale et noir, comme les pensés du jeune homme. Il rentre dans la maison des deux vieillards, qui lui demandent, inquiets, ou il était et s'il va bien. Djeffh les dépasses, sans leur lancer le moindre regard, sans répondre et monte à l'étage, dans la chambre, se coucher.

 

Le jour suivant, djeffh se lève à nouveau tôt le matin, de petit flocons de neiges tombe dehors, et s'entassent sur la precèdente couche.
Le jeune homme ouvre une porte et descend un escalier.
Il arrive dans une pièce sombre, sale et poussiéreuse avec des vieux cartons empilés, des livres, des photos, et de vieux objets abîmés. Après avoir traverser la pièce, il entre dans une sorte d'atelier, ou se trouve de nombreux des objets de bricolages, une caisse à outil, un étau, une scie circulaire et des accessoires divers. Le vieille homme s'y trouve, et est en train de travailler sur une voiture.
En voyant Djeffh arriver, il décide de discuter avec et lui dit :
-"bonjour. Comment te sent tu ce matin? Le joint de culasse à lâché, je savais qu'il y aurait des dégâts, mais la, elle est irrécupérable, bon dieu.".
Djeffh tourne en rond dans l'atelier et observes les outils.

-"J'ai cette voiture depuis mes 18 ans, je ne m'en suis jamais séparé ! Autant te dire qu'aujourd'hui, tu n'en trouvera jamais une comme celle ci !", continu le vieillard.

Djeffh trouve une pelle, lance un regard vide au vieille homme, s'approche de lui, ramasse une boussole et prend le briquet dans la poche de sa veste en jean, puis s'en va.
Il retourne dans la forêt, et trouve le corps du loup, ainsi que celui du chasseur quelques mètres à coté, qui n'est pas mort et qui s'étouffe avec son propre sang.
Il prend la pelle à deux mains, creuse un trou, à proximité du cour d'eau, attrape délicatement le cadavre du canidé, puis l’allonge dans la fosse. Avec la boussole, il cherche une direction, puis dirige la tête du loup, vers le sud.
Djeffh sort un petit sachet en tissu de sa poche, qu'il ouvre, puis dépose doucement deux feuilles de Santal sur le corps abîmé et couvert de sang séché.
Il s'approche du loup, baisse la tête, comme pour s'excuser, et l'enterre.

Après quelques instants, il s'approche du chasseur gémissant, le regarde, sans aucune pitié et prend la pelle pour creuser rapidement une tombe à coté, et le pousse puis le laisse glisser dedans. Avec le briquet, Djeffh allume un feu sur la veste. Le jeune garçon s'en va, taché de sang, et les cris grave de douleur du chasseur se fond entendre s'étouffant et brûlant.

Lorsqu'il rentre, la vieille femme remarque tout ce sang sur ses vêtements, sous le choc, elle lui demande, inquiète :
-"Que... Que t'est il arrivé?!",
le vieillard arrive à son tour.
-"Qu'a tu fais??"
Djeffh semble ailleurs, pensif.
-"Qu'a tu fais bon sang?!", répète il à nouveau, et d'un geste clair, saisi un fusil à proximité, le pointe en direction de Djeffh :
-"Le cadavre dans la forêt, c'est toi qui lui as fait ça?! Répond moi !!"
Djeffh :
-"Il a tué mon ami..."
-"Ton ami?? Ce loup? Pourquoi cette abomination nous arrive à nous ?!
Le vieille homme s'écroule sur le sol :
-"Pourquoi nous faire subir ça? Dieu, pourquoi? Ce n'était qu'un loup Djeffh ! Un fichu loup !"

Soudain, Djeffh lève un regard noir sur le vieille homme, s'avance vers lui, impulsif et l'attrape par le col de sa chemise :
-"C’était MON ami ! Ce fils de pute l'a tué !"
Djeffh plaque l'homme contre le mur et lui assène une violente droite, puis une seconde. Il le saisi au col puis le plaque de toute sa puissance contre le mur. Le vieillard, meurtri, tombe à terre fortement blessé.
Djeffh plaque son genou contre le front de l'homme, puis l'enfonce de toute ses forces dans le crâne de ce dernier, qui se retrouve plaqué et broyé entre le mur et l'os.
La vieille dame hurle de désespoirs, prend le fusil en tremblotant et cri d'un son strident :
-"STOP !" avant de lui tirer une cartouche dans la jambe, qui se divise et pénètre dans le bassin et le bas du ventre.
Djeffh est puisement projeté au sol, sa douleur est visible sur son visage, très ferme.
La vieille femme appuie une deuxième fois sur la gâchette, aucune balle ne sort du fusil qui est déchargé, d'un regard haineux, elle lui cri :
-"Dégage ! Va t'en ! Et meurs dans la forêt !!"

Il sort de la maison en rampant, et titube, en direction des bois. Exténué, il peine à respirer, après avoir marché pendant une presque heure, il s'affale sur un arbre, et s’évanouit.


De nombreuses heures ont passé. Tout est flou, un son aigu traverse l’atmosphère.
Quand il se réveille, il aperçoit une forte lumière blanche dessinant une silhouette humaine,
Djeffh parle, épuisé :
-"Dieu, j'ai déconné..."
La silhouette prend peut à peut forme et Djeffh commence à distingué une femme.
Une extrême douleur l'envahi, Djeffh gémit et tente alors de se redresser mais quelques chose le bloque.
-"Hé ! Mince arrête de bouger !"
C'est alors qu'il voit une jeune fille avec une pince à épiler dans les mains, et du sang qui suinte sur son ventre.
-"ça va allez, je vais sortir les débris de balles, il n'y en a plus beaucoup !"
-"ARRETE CA !" hurle t'il, de douleur.
-"Bon j'ai pas le choix !"
La jeune fille attrape d'une main une matraque et le frappe sur le sommet de la tête, qui retombe nette sur le matelas.
Lorsque Djeffh revient à lui, son ventre et recousu et nettoyer de toutes traces de sang.
Le fille s'approche et lui dit :
"Excuse moi pour le coup de bâton, l'anesthésiant était un peu trop loin."
Djeffh la regarde de long en large puis lui dit faiblement :
"Quand tu me détachera, je t'arracherai l’œil et te l'enfoncerai dans l'anus."
Elle sourit puis lui dit calmement :
-"C'est une façon étrange de me remercier. Devine qui t'a sauvé la vie?"
-"Sûrement pas cette enfoiré de Dieu. Détache moi bordel."
-"Hum... Si on discutait un peu d'abord?"
-"Je suis pas quelqu'un de très sociable."

-"Qu'est ce qui t'est arrivé en forêt, je veux dire, par rapport a la blessure."
-"On m'a tiré dessus."
-"Pourquoi?"
-"Parce que Dieu aime pas ma gueule !"
-"Si tu veux que je te détache, tu devra être un peu plus coopératif!"

 

 




11/01/2014
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