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Brain Slave

Prologue 1 : Or & rubis [3/8]


     Un vent doux souffle, le ciel est clair, dégagé.
Djeffh se repose, allongé sur un tapis de longue herbes, sous un pommier en fleurs, où
commence à pousser quelques coquelicots.

Le bruit d'un moteur se fait entendre, poussé par le vent.
Djeffh l'entend et se lève, étourdi, et voit une vieille voiture blanche arriver, et s’arrêter sur
le chemin de terre un peu plus loin.
Shrila en descend, et fait un signe de la main :
"Djeffh ! Elle fonctionne", lui crie t'elle, amusée.

-"Je n'y aurai pas cru... Mais je continu à penser que c'est la voiture la plus moche de tout
les temps."
-"Djeffh, ne fais pas le difficile ! C'est une FSO Warszawa, et c'est ce qu'il y a de plus
rependu en Pologne, c'est clair qu'elle manque de classe mais..."
-"Une vrai épave.", dit il en souriant.
"Mais ça fera l'affaire".

Djeffh monte à la place conducteur et démarre la charrette. Ils suivent un chemin de
terre, prennent un croisement relié à une grande route et partent en direction de la ville.

-"La prochaine à gauche, c'est une longue route droite."
Djeffh freine brusquement et peine dans la courbe.
-"Elle est très lourde, je perd bien trop de vitesse pour prendre un virage."
Il réussi à xontre-braquer et se replace droit sur la route, appuie à fond sur l'accélérateur,
puis passe petit à petit toute les vitesses.
Shrila lui demande :
-"Tu pense qu'elle a besoin de modifications?"
-"Il faut alléger le poids à vide. Je vais enlever les sièges derrière. Regarde, je suis à
130. C'est son maximum, je pense pas pouvoir la pousser beaucoup plus, mais si elle
est moins lourde, je pourrai peut être prendre les tournants sans perdre trop de vitesse,
et gagner du temps."

En rentrant au village, un petit groupe de gens les attendent, et s'approchent d'eux,
encerclant la voiture. Djeffh s'arrête et descend. Un homme d'une quarantaine d'années 
arrive et lui demande :
-"Alors, comment la trouves tu?"
-"Je pense pouvoir la gérer, mais je vais changer quelques pièces."
-"Bien. J'ai peut être du matériels qui pourrait t'intéresser au garage, suit moi."
Shrila lui coupe la parole et lui dit timidement :
-"Plus tard, Djeffh et moi avons déjà des choses de prévu."
-"Oh oh, très bien les amoureux ! Amusez vous bien."
Djeffh repond, gêné :
-"On est... juste amis."
L'homme acquiesce en riant.

Les deux jeunes gens retourne au domicile.
En rentrant, elle lui demande :
-"Assied toi et soulève ton débardeur, je vais vérifier tes cicatrices."
Djeffh s’exécute.
Elle s’accroupit :
-"Tes blessures n'ont pas était infectés, il ne devrait plus rester de traces d'ici une
semaine."
En se relevant, elle le regarde dans les yeux. Un silence c'est installé dans la pièce,
Djeffh est troublé.
Shrila approche doucement son visage du sien pour l'embrasser, il semble apeuré.
Il réagit, et prend du recul :
-"Je... Je ne veux pas." lui dit il, avec une voie tremblante.
-"Tu ne veux pas ou tu ne peux pas?"
-"... Je ne sais plus."
Elle baisse le regard. Shrila comprend que Djeffh à probablement vécu une expérience
difficile.
-"Essai de te souvenir, à quoi pense tu?", la questionne elle;
-"Mon corps refuse... Mon corps ne veux pas."
Malgré tout ce qu'il ressent pour elle, Djeffh se refuse involontairement à s'attacher. Son
passé ne lui revient pas, mais continue pourtant de le hanter, et de le détruire de
l'intérieur.

Quelques heures plus tard, Djeffh rend visite au garagiste, ce dernier lui dit :
-"Shrila raconte à tout le village que tu est un vrai pilote. Tu sais, si tu espère gagner la course,
tu devrais t’entraîner, avec une épave comme cette FSO, tes chances sont... très
minimes."
Djeffh tourne dans l'atelier appartenant a l'homme, et semble chercher quelques choses.
-"De quoi as tu besoin, mon jeune ami?", demande gentiment le garagiste.
-"Hum... De ça."
Il ramasse un pied de biche, et sort du garage. L'homme semble intrigué et le suit à
l'extérieur.
Djeffh arrive devant sa voiture, ouvre brutalement la porte arrière, et plaque le pied de biche sous le
siège. Il respire quelques secondes, et d'un coup sec arrache le siège du sol.
-"Nom d'un chien, quel force ! Belle démonstration, mais ça aurait été plus simple avec
un tournevis !"
-"Possible, mais j'avais besoin de me passer les nerfs." répond il;
-"Ha? Quelques choses ne va pas avec Shrila?"
-"Non. Quelques choses ne va pas avec moi."
-"Vous vous êtes disputés?"
Djeffh ne l'écoute plus. Il laisse tomber le pied de biche à terre, remonte en voiture,
démarre et s'en va.

Le jeune homme roule sur la route, à 500 mètres du croisement qu'il avait difficilement passé plus tôt dans la journée. Il accélère au maximum, s'approche très rapidement du virage, d'un coup net, il
pousse la pédale et braque à fond, prend le frein à main et le relève au niveau du
tournant, dirige à peine le volant, rabaisse le frein à main, rétrograde sans relâcher l'embrayage et
accélère en repassant ses vitesses rapidement.

Djeffh vient de prendre le virage à 90 degrés sans aucune difficulté, avec une maîtrise
parfaite. Il continu d'accélérer, et alors qu'il atteint sa vitesse de pointe, hurle :
-"C'est quoi ton problème fils de pute?! Tu crois que tu peu pourrir ma vie comme ça??!
Pourquoi tu me fou pas la paix?? Répond moi!!"
Un nouveau virage se présente. Djeffh accélère encore et encore, puis une fois au
niveau du tournant, répète la précédente manipulation, qui fonctionne parfaitement, à
nouveau.

La nuit tombe doucement, Djeffh n'est toujours pas rentré, et Shrila s'inquiète de ne pas
voir son retour. Elle va à pied jusqu'au garage, et une fois arrivé, frappe à la porte:
-"Gustaw? Gustaw c'est moi, ouvre s'il te plaît".
L'homme ouvre l'entrée, semble fatigué, visiblement réveillé par la jeune femme.
-"Qu'y a t'il Shrila?"
-"Tu as vu Djeffh? Je le cherche partout?"
-"Ah? Il est passé me voir dans l'après midi, il n'avait pas l'air bien, en colère... Vous êtes
vous disputés?"
-"Non... Enfin c'est plus compliqué que ça. Qu'est ce qu'il est venu faire ici?"
-"Il a simplement enlevé les sièges arrières de la FSO... Avec un pied de biche."
-"Seigneur... J’espère qu'il va bien..."


"Witamy w Pabianicach"* (Bienvenue à Pabianice).
Djeffh entre dans le centre ville, commence à ralentir et a observer les boutiques encore
ouverte. Un couple supplient à un boulanger :
-"Nous n'avons plus de quoi manger ! S'il vous plaît, donnez nous cinq minutes, juste le
temps de prendre une baguette au moins."
Le boulanger marmonne et relève la grille devant son magasin.
-"Grouillez vous là !".
Trois gardes du KBW* (Korpus Bezpieczenstwa Wewnetrznego) marchent en file sur un
trottoir plus loin :
-"Mesdames, messieurs, le couvres feu sera de mise dans 20 minutes. Rentrez chez
vous."
Alors qu'il gare sa voiture sur une place de stationnement, Djeffh remarque un vieillard
qui promène son chien. Au moment où il croise les hommes du Korpus, l'animal aboi contre
l'un des gardes:
-"Qu'est ce qu'il veut se salle clebs?"
Le canidé ne cesse d'aboyer.
-"Saloperie de bestiole !"
Le gardes sort une matraque de son étui et en donne un violent coup à l'animal.

Djeffh n’apprécie pas ce geste, la rage l'envahi mais décide de passer son chemin, malgré la colère
qui monte en lui.

Il passe une longue ruelle bien éclairée et arrive devant une grande boutique lumineuse
avec inscrit "Bijouterie & joaillerie Andreinov".

En entrant dans le bazar, Djeffh remarque au comptoirs le bijoutier mal rasé, avec un
visage abîmé et fatigué. Un homme en costume avec un chapeau feutre Flechet*
(Flechet est une marque de chapeau très connu crée en France) assez ancien semble
captivé par la diversité et le choix de bijoux en vente, il tapote son doigt sur la vitrine et
fais signe à l'homme du comptoir de venir :
-"Combien vaut celle ci?"
-"42 500 000 PLZ* monsieur." (*ancien zloty (PLZ), ici environ 1000 €)
-"C'est horriblement chère."
Djeffh observe une bague, puis une autre, et aperçoit un collier en argent, parsemé de petit
rubis pur, avec une grande pierre au centre. Djeffh est éblouie par sa splendeur et sa couleur, mais lorsqu'il apprend son prix, désespère et comprend qu'il ne pourra probablement jamais l'acheter.

-"Écoutez mon bon monsieur, les prix ne sont pas négociable." dit le bijoutier à l'homme
en costume;
-"Bien...", répond il, en passant sa main droite dans sa veste :
"Alors vous allez me l'offrir.",
Il sort un Makarov et le pointe en direction de l'homme, qui panique et se met à genoux :
-"Pitié, non ! C'est objets me coûtent des fortunes, ne faites pas ça par pitié, par pitié."
"Allez ! Bouge toi le cul, salopard de russe, emballe moi toutes c'est petite merveille
dans ce sac bien gentiment."
L'homme se relève en tremblotant, ouvre une vitrine et dépose les bijoux dans un barda
de tissu noir que lui tend le voleur.
Djeffh se retourne et découvre le braquage, et ne sachant quoi faire, n'intervient pas. Un garde du KBW ouvre la porte principal :
-"Dépêchez vous, le couvre feu... Hé ! Alerte, un braquage !"
Il attrape d'un coup sec son arme de son étui et tire dans le tas. Le voleur esquive de
peu une balle, se met en position et tire à son tour, avec succès, touche l'épaule du
garde qui s'écroule au sol. Un second homme s'apprête a rentrer dans la boutique,
Djeffh en aperçoit par la vitre un troisième, armé qui contourne le magasin accroupi et
va entrer par la petite porte de derrière. Il se met a couvert, à la droite de l'entrée, et
surveille attentivement le garde. Au moment d'entrée, l'homme pointe son arme sur le
voleur et d'une voix grave, imposante, cri :
-"Pose ton arme !"
Djeffh s'élance et lui octroie un violent coup de coude dans la mâchoire. Il ramasse
l'arme du garde et tire, frôle le bandit et touche la tête du soldat qui entrait au même moment par la porte avant, une tache de sang projeté sur la vitre.
Le voleur se retourne :
-"Gamin, t'est avec moi?"
Djeffh acquiesce.
L'homme, d'un geste furtif, tourne la tête vers l'extérieur, ne voie aucun autres gardes,
retourne à la vitrine et remplit rapidement son sac de bagues, de colliers et de bracelets.

Djeffh souffle un coup, pour se calmer, puis affirme :
-"D'autres vont rapidement arriver ! J'ai une voiture à 200 mètres...", il n'a pas le temps
de finir sa phrase qu'un quatrième soldat arrive, Djeffh le voit en premier et d'un tire
précis et rapide raidit le garde d'une balle dans le cœur.
-"On y va !"
Le voleur ferme son sac et ils sortent pas la porte de derrière en courant, longe la ruelle,
et arrive au niveau du véhicule. Djeffh démarre la voiture, l'homme entre, lance le sac à
l'arrière, ils accélèrent et empreinte une petite rue à l'opposé de la bijouterie, prend un
chemin de terre et arrive sur une route. Ils ont réussi à semer la troupe. Djeffh a le cœur
qui bat.
-"Gamin tu est excellent ! Sans toi, ces rats m'aurait buté comme une vieille catin Russe !",
il se tourne vers le sac, et l'attrape.
-"Choisi en un, je te l'offre, avec les remerciements de Mikolaj Miemsky."
Djeffh ralentit et s'arrête sur le bas côté :
-"Celui là, avec les rubis. Je le prend."
Le mafieux lui sourit, attrape le collier dans le sac et le lui donne.
-"Je descend ici, les gars vont venir me chercher. Je me souviendrais de toi gamin.
Zegnaj, przyjacielu*." (*Au revoir, mon ami)
L'homme descend, avec le sac, et fais signe à Djeffh de partir.

Sur le chemin du retour, Djeffh est pensif, et en joie. Ce bijoux, c'est pour lui le symbole
d'un nouveau jour. Il veux se débarrasser de son passer qui le fais souffrir, se libérer de
tout le poids sur ses épaules, les crimes qu'ils a commis, il ne les effacera pas. Mais il
peu les oublier. Vivre dans ce village paisible, le calme, le repos, la paix...
C'est tout ce que Djeffh demande. Il se sent prêt à faire des efforts pour elle, il se sent prêt à faire des efforts pour Shrila.

 




22/01/2014
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